Michèle ZANAROLI
Michèle Zanaroli est née en 1948 à Annecy, Haute-Savoie, France.
Fille d’un couple d’alpinistes, elle est rapidement confrontée aux sports de la montagne et au nautisme.
Mais, ce sont surtout les paysages des Alpes et la richesse de leurs éléments qui seront la source de son inspiration.
Imaginez la sensation que procure le contact de l’eau sur votre peau lors d’une pluie d’été ! (Yanis)
Imaginez l’impression sur l’imagination à la vue des sites grandioses !
Diplômée de l’École Nationale des Beaux Arts à Lyon en 1971, elle travaille la gravure, la céramique, la sculpture et la peinture :
Elle a réalisé des décors de soie peinte. Ainsi que de nombreux travaux d’aménagement d’intérieurs. Elle a participé à de prestigieux chantiers à Genève, Rabbat ou Marakech.
Elle a été professeur d’arts plastiques dès 1984.
Principales expositions :
- De 1977 à 1979, peintures au Musée des Ursulines à Mâcon, peintures et gravures à Cluny, « l’estampe et le métier de graveur » au Château d’Annecy.
- 1984, « peinture et jeune expression » au Grand Palais à Paris.
- 1985, Galerie Bagnoréa à Annecy.
- 1989, Château de Clermont en Genevois.
- 1990, Abbaye de Talloires, Haute-Savoie.
- 2002 à 2010, Expositions au Prieuré de Sévrier, Haute-Savoie.
- 2011, Exposition chez le céramiste Didier Cossin au Col de Leschaux.
Interrogée sur son travail, elle déclare : la nature qui m’entoure, les lacs, forêts, montagnes, ciels, lumières et les reflets sur l’eau me touchent et m’inspirent.
J’aime les formes tourmentées, les lumières changeantes, et l’éternelle beauté émanant du monde.
Après avoir intériorisé ces innombrables impressions, je peints, soit à l’aquarelle, soit avec des encres de Chine, ou encore à l’huile.
J’essaie d’exprimer dans la méditation toutes ces émotions reçues.
Mes peintres favoris sont Turner et Zao Wou Ky.
Le premier a magnifiquement réussi à transcrire la lumière éblouissante des lagunes de Venise et les subtiles brillances des ciels de Londres au XIX siècle.
Le second, au XXe siècle, est un maître incontestable de l’abstraction à travers ses compositions et la richesse de sa palette.
Je m’intéresse à cet aspect sensitif.
Etant originaire de Savoie, je l’exprime sous des formes se référant principalement au cycle de l’eau et à ses effets dans le contexte Alpin . Évaporation, pluie, liquéfaction, coulure, craquelure, pétrification…
Je commence dans les années 70 et 80 à aborder les thèmes de l’érosion et des formations géodésiques. Mes travaux traitent des matières granuleuses et plissées pour arriver à des transparences, tels les rayons du soleil traversant un vitrail.
De 1990 à 2000, j’aborde plutôt les coulées, qu’ils s’agissent des mouvances de l’eau ou du magma, mouvance des nuages et de brumes dans la lumière.
Ces travaux tendent à saisir sur le vif des sensations avant qu’elles ne soient associées à une idée.