Il faut aller voir l’exposition de Michèle,
le cœur disponible et les yeux perméables au rêve intérieur qui l’habite et la fascine.
Ecoutez Michèle parler de chaque toile,
leur histoire et de ses photos. Elle nous mène à ces confluents proches de l’inconscient où les rêves sommeillent. Elle perçoit le fugitif, abstrait de l’instant et nous émerveille.
Il n’est point de violence dans les couleurs, Michèle semble s’être apaisée loin des déchirures entre amour et haine, angoisse du néant qui ont marqué ses toiles passées.
Laissez-vous emmener
vers la poésie des photographies où Michèle a saisi dans l’instant une lumière éphémère, particulière, ces reflets au bord de l’eau, ces formes provisoires où la nature est parfaite.
Devant le tableau
qu’elle m’a si gentiment offert, j’aperçois cette émotion commune qui nous réunies, le voile émerveillé de l’enfance qui sommeille tout au fond, rarement sollicité si ce n’est dans ce qu’elle a de fort, ses liens avec le monde de l’invisible et avec l’harmonie du cosmos.
Monique KNIPILER.
Il y a Michèle...
Il y a… La vie qui sourd des toiles, des encres : Ça vous remue, quelque chose vibre en vous. La naissance de la Vie vous éclate à la figure. Ne vous essuyez pas surtout !
Il y a le cosmos...
qui bout devant vous. Ça grouille. En noir et blanc, en couleur, la lave s écoule jusqu à votre regard. Rien à faire, il faut se laisser emporter, soulever.
La main, les doigts...
parlent aux pinceaux et Michèle Zanaroli se livre. Vous pouvez la suivre ou mieux, suivre votre propre destin en écoutant les émotions qui s agitent en vous.
Il n y a plus à penser mais à se laisser emporter dans les courants, les chocs, les vagues, les griffures ou les caresses. Tout est là devant vous.
Il y a tout l'univers,
le ténébreux et le magique qui vous fascinent.
Il y a ces, ses, cris silencieux. Il y a la VIE.
Nadia Saïz Cacéres